Clinique Capillaire Sainte Victoire

Les greffes capillaires

Clinique Capillaire Sainte Victoire

Les différentes greffes capillaires

Solution chirurgicale adoptée pour traiter les calvities prononcées, la greffe capillaire consiste à remplacer les cheveux perdus par la pose d’implants capillaires prélevés sur d’autres zones du crâne .

En réalité, plusieurs méthodes d’implantation capillaire permettent de combler les zones dégarnies. Le coût total du traitement dépend principalement du type de greffe retenue et du nombre de greffons nécessaires pour l’opération.
Le choix de la technique est effectué en fonction du type de cheveux, du sexe et de l’âge de la personne à soigner. 

20

ans d’expérience à Aix-en-Provence

Le principe de la greffe de cheveux

La greffe de cheveux (ou d’unités folliculaires) se fait en cas d’éclaircissements capillaires ou des dégarnissements de certaines zones pileuses. Il s’agit d’une solution esthétique et définitive pour corriger la calvitie. Quel que soit le sexe, les principales raisons de recours à ce traitement sont les alopécies androgénétiques, les cicatrices de la tête, et les éclaircissements dus à une alopécie de traction (tresses, défrisages…). La greffe de cheveux est un procédé nécessitant, un prélèvement de follicules sur une zone pleine puis, une implantation des cheveux extraits dans le cuir chevelu de la zone dégarnie.

Cette extraction peut être réalisée de deux manières différentes. La première méthode consiste à prélever individuellement des unités folliculaires ou greffons sur la zone donneuse. La seconde alternative nécessite la découpe d’une bandelette (10 à 30 cm) de la zone donneuse suivie de l’extraction des greffons. Dans le cas du traitement de l’alopécie ou de la calvitie, le prélèvement des cheveux se fait dans la zone située à l’arrière du crâne (la couronne). En effet, la couronne arrière est une partie du crâne au-dessus de laquelle les cheveux ne tombent jamais.

Greffe FUE ou micro greffe

La greffe FUE (Follicular Unit Extraction) ou micro greffe consiste à extraire des follicules pileux un à un sur la zone donneuse (grâce à un micropunch) pour être implanté dans la zone receveuse. Cette implantation nécessite des incisions préalables pour l’ouverture des canaux capillaires de la zone receveuse. Cela permet d’y introduire les greffons prélevés. En plus d’être convenable pour tout type de calvitie, la technique FUE est indiquée pour les cheveux lisses, ondulés ou peu bouclés. Elle permet de prélever plus de follicules qu’avec les autres méthodes et est l’option idéale pour densifier une partie clairsemée du cuir chevelu. Les micro-cicatrices associés au prélèvement dans la zone donneuse sont presque imperceptibles à l’œil nu, quel que soit le type de chevelure. Elle est une technique peu douloureuse et les micro-perforations effectuées cicatrisent en très peu de jours. Cette opération offre un résultat plus naturel que la technique de micro greffe classique (FUT) du fait de la finesse des implants réalisés par unité folliculaire.

Mais les cicatrises au niveau de la zone de prélèvement peuvent être à l’origine de l’effet cheveux de poupée ou champs de poireaux si le nombre de greffons est élevé. Par ailleurs, la FUE ne permet pas de contrôler précisément l’angle et l’orientation de l’implantation. Cela pourrait produire un résultat visuel peu esthétique et pas très naturel. Il faut souligner qu’il n’est pas possible d’implanter plus de 2 000 cheveux par séance. Les tarifs pour ce traitement chirurgical varient 2500 à 9000 euros environ, en fonction du nombre de micro greffes à réaliser et du nombre de séances nécessaire.

Greffe FUT, plus ancienne

De l’anglais Follicular Unit Transplantation, la Greffe FUT est également connue sous le nom de prélèvement par bandelette. Elle nécessite le prélèvement d’une bande de cuir chevelu de 1 à 2 cm de largeur et environ 20 cm de longueur sur une zone de repousse permanente (zone médio-occipitale) de la chevelure du patient. Cette bandelette, extraite généralement dans la zone arrière du crâne, est découpée en plusieurs morceaux appelés « implants folliculaires ». Ces greffons sont ensuite réimplantés dans des trous creusés au niveau du cuir chevelu de la partie dégarnie de la tête devant recevoir la greffe. Cette technique permet de préserver la zone donneuse et la découpe de la bandelette au microscope permet d’influencer la densité des cheveux qui peut être préservée. Les trous et fentes de réception faits sur la zone d’implantation sont réalisés avec des outils tranchants, qui créent des micro-cicatrices, laissant sur le cuir chevelu un aspect « peau d’orange ».

Par ailleurs, il faut souligner que ce procédé d’implant capillaire est agressif pour le cuir chevelu et le taux de repousse des cheveux s’en trouve réduit. En effet, la fermeture de la cicatrice crée une tension au niveau du cuir chevelu, engendrant ainsi une fragilisation et un affaiblissement des follicules pileux. Une telle station rend généralement difficile, voire impossible, leur réutilisation dans le cas d’une greffe ultérieure. Pour la réalisation d‘une greffe capillaire avec la technique FUT, il est généralement nécessaire de prévoir entre 2000 et 7000 €.

Tout savoir sur la chute des cheveux

Comment se déroule une greffe ?

Avant toute greffe de cheveux, le patient doit suivre certaines étapes préparatoires, sous la supervision du chirurgien. De ce fait, au moins deux consultations médicales sont nécessaires. Au cours desdites consultations, le spécialiste discutera avec le patient afin de faire le point sur les antécédents familiaux et sanitaires de ce dernier. De plus, il observe la qualité de la tige des cheveux (paramètre déterminant pour la greffe). Des examens médicaux et un bilan capillaire se feront également avant de décider du type de greffe à réaliser.

Un délai légal de 15 jours est exigé entre la première consultation et la greffe capillaire. Cette précaution permet non seulement de ne pas décider de l’opération dans la précipitation, mais aussi de mettre en pratique les recommandations du chirurgien.

Étape préparatoire : après le bilan capillaire et le choix de la bonne technique d’intervention

Durant la période de deux semaines précédant la greffe de cheveux, il est nécessaire de prendre en compte certaines recommandations:

  • les traitements médicaux en cours doivent être signalés au chirurgien ;
  • aucun médicament contenant de l’aspirine ne doit être pris ;
  • l’arrêt du tabac est nécessaire en raison des risques liés au tabagisme.

Au jour de l’intervention, il est recommandé de se laver les cheveux avec un shampooing doux et sans application de produit supplémentaire. Dans le cas où le chirurgien opte pour l’anesthésie générale, le patient devra rester à jeun (éviter de manger et de boire) au moins 6 heures avant l’opération.

À partir de quel stade de calvitie?

Une greffe de cheveux est plus envisageable quand une personne est au stade 3 selon l’échelle de Norwood Hamilton. À cette étape la calvitie est dite avérée et les cheveux sont plus fins. Mais pour une personne dont la calvitie se situe entre le Stade 1 et le stade 2 lors du bilan capillaire, une implantation capillaire n’est pas requise. Des soins médicaux à base de Minoxidil sont plus conseillés, car il est question de perte de densité capillaire débutante qui peut être efficacement freinée. Aussi, avec une intervention à ces stades, une aggravation progressive de la chute de cheveux pourrait survenir, car la partie donneuse fragile peut se dénuder avec le temps.

Dans le cas d’une calvitie très avancée (entre le stade 6 et 7), la réalisation de greffes FUE et FUT serait impossible, quel que soit l’âge. En réalité, à cette étape, la zone dégarnie étant très importante, la zone donneuse ne serait pas suffisante pour une greffe sur la partie dénudée. Une opération en phase 6 ou 7 de calvitie se solderait par un résultat non abouti et inesthétique, car la zone greffée resterait clairsemée et la densité capillaire de la zone donneuse serait très faible. Mais, il faut souligner que la technique de greffe DHI reste une solution envisageable pour hommes et femmes, quelle que soit l’étendue de la calvitie.

Les effets visibles

Une greffe de cheveux permet de retrouver une belle chevelure avec une densité homogène et naturelle. Par ailleurs, cet acte chirurgical peut aussi redonner une ligne frontale bien définie. Mais selon la technique et malgré la dexterité du chirurgien au cours de l’opération, un implant capillaire peut laisser des cicatrices qui sont beaucoup plus ou moins visibles quand les cheveux sont coupés très courts. 

La greffe de cheveux : à partir de quel âge ?

Pour la réalisation d’implants capillaires, l’âge est un facteur déterminant de prise de décision. En effet, pour les hommes, la tranche d’âge idéale pour effectuer des greffes capillaires se situe entre 30 et 40 ans. Cela se justifie par le fait que, avant 30 ans, les pertes de cheveux sont parfois occasionnelles et instables et ne donnent pas forcément lieu à une alopécie définitive.

Mais il est important de souligner que, selon le cas, il est possible d’avoir des micro-greffes à partir de l’âge de 18 ans jusqu’à 85 ans.
En ce qui concerne les femmes, la greffe capillaire est envisageable pour une tranche d’âge comprise entre 18 ans et 80 ans. Cela s’explique par le fait que, comparativement aux hommes, elles sont plus susceptibles de souffrir d’alopécie à un jeune âge.

Les contre-indications

L’inflammation profonde du cuir chevelu est l’une des principales contre-indications de la greffe de cheveux. En plus de nécessiter un traitement antibiotique, une telle situation requiert une analyse de faisabilité de la greffe. Cet acte chirurgical est aussi contre indiqué pour des personnes ayant des sensibilités ou des allergies diverses. Cette restriction s’explique par le fait que cela puisse causer des défauts irréparables sur l’apparence physique de la personne traitée.

Une bonne cicatrisation étant indispensable dans tout processus de greffe capillaire, elle est contre-indiquée dans les cas d’infections ou de maladies du cuir chevelu. En réalité, de telles manifestations pourraient perturber la cicatrisation, voire même entraver la repousse des cheveux. Les personnes présentant généralement une faible pilosité sont aussi restreintes à subir une greffe de cheveux, car il faut une densité minimale et une certaine surface de cheveux pour effectuer cette opération. L‘insuffisance de cheveux dans la zone donneuse par rapport à la zone dégarnie peut donc conduire à l’échec de la chirurgie.

Les contre indications aux greffes capillaires

Greffe de cheveux chez la femme enceinte

L’implantation capillaire est aussi contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, car elle peut entraîner des éventuelles infections nécessitant des antibiotiques. En réalité, une telle médication peut avoir des impacts négatifs sur la mère et le bébé. Elle peut également être une cause probable d’apparition de kystes ou de démangeaisons, perturbant ainsi le bon déroulement d’une grossesse. Un saignement persistant après une greffe capillaire pourrait aussi survenir, exceptionnellement, à cause des médicaments pour femme allaitante et enceinte.

Greffe capillaire et problème de coagulation

Les personnes présentant des troubles irréversibles de la coagulation sont inaptes à l’implantation capillaire. Ces dernières montrent une incapacité à produire régulièrement les protéines facteurs de coagulation. Cela peut fortement retarder la cicatrisation et même entraîner des saignements internes (voire prolongés) qui peuvent être fatals.

Les cas d'affections neurologiques

La greffe de cheveux est aussi déconseillée aux personnes souffrant d’affections neurologiques comme les céphalées, l’épilepsie et les tumeurs. Une telle intervention réalisée dans une zone très rapprochée du système nerveux pourrait affecter leur état de santé du fait d’un risque élevé de lésions importantes.